ancien royaume d'indochine 6 lettres


Bảo Đại nomme Trần Văn Hữu chef du gouvernement en 1950, mais la réalité du pouvoir est en grande partie détenue par Nguyễn Văn Tâm, chef de la sécurité. Le nouvel empereur affirme notamment l'identité indigène en élevant un temple à Triệu Thị Trinh[19]. La bataille constitue un tournant dans le conflit : la France envoie pour redresser la situation le général Jean de Lattre de Tassigny, qui cumule les fonctions de commandant du Corps expéditionnaire et de haut-commissaire de l'Indochine française ; dès janvier 1951, de Lattre inflige d'importantes défaites aux troupes de Giáp. La monarchie, qui fonctionne comme celle de la Chine sur le principe du mandat du Ciel, s'appuie sur deux piliers, l'armée et la famille royale. Un second traité de Hué confirme le précédent : le territoire est séparé en deux protectorats, le Protectorat d'Annam, qui correspond au centre du pays, et le Protectorat du Tonkin, au nord. La conquête française du Viêt Nam, qui s'étale sur plusieurs décennies, suit une impulsion à la fois religieuse et commerciale[74]. Mais le, 21 décembre, il est tué dans une embuscade tendue par les Pavillons noirs, des pirates chinois utilisés par les Vietnamiens comme soldats irréguliers. Après le retour d'Hô Chi Minh, la situation continue de se tendre en Indochine. Mais, très rapidement, les Nord-Vietnamiens imposent leur autorité, réduisant les ministres du Gouvernement révolutionnaire provisoire, officiellement au pouvoir au Sud, à un rôle figuratif. Les Américains, peu favorables aux colonialistes français, privilégient désormais les nationalistes vietnamiens par rapport aux Français dans les opérations envisagées contre les Japonais. Le bouddhisme est également employé par les Trần comme un instrument de lien social et un garant de l'ordre établi ; l'esclavage est supprimé. Le christianisme prend par ailleurs pied dans le pays à partir de 1615, date à laquelle Italiens et Portugais fondent la première mission d'évangélisation. En 1833, il promulgue un édit de persécution générale. Au Tonkin, où se trouve la capitale administrative Hanoï, la population est surtout formée de fonctionnaires : le recensement de 1937 relève 18 171 Européens ; Saïgon, en Cochinchine, est au contraire la capitale économique de l'Indochine : 16 084 vivent dans la colonie et y représentent 0,35 % de la population, soit la densité la plus forte. Ces accords ne durent pas et ainsi qu'a commencé la guerre d'Indochine… Trois ports, dont Tourane, sont offerts au commerce français et espagnol. Les futurs statuts du Viêt Nam et de l'Indochine française, et la place du Viêt Nam au sein de celle-ci, restent à définir[147],[148]. Le Parti continue de contrôler la vie politique du Viêt Nam mais doit désormais se montrer attentif aux changements sociétaux d'un pays en pleine évolution[245]. J.-C., une insurrection éclate quand le commandeur du Giao Chỉ fait assassiner un notable, Thi Sách, soupçonné de fomenter des troubles. Hô Chi Minh prolonge tout de même son séjour en France : le 14 septembre, il signe avec le ministre de l'Outre-mer Marius Moutet un « modus vivendi » hâtivement préparé, qui prévoit une reprise des négociations en janvier 1947 une fois que la constitution de la Quatrième République aura pu être adoptée et le statut de l'Union française clairement défini[150],[151],[152],[153]. Indochine, fiscal pécule n°11b surcharge large neuf sans gomme, Au dos cachet PNOMPENH 12-5-32 CAMBODGE + cachet arrivée LAGNY 23-5-32 SEINE ET MARNE, Indochine: séries croix rouge n° 66/71 neuves luxes (= sans charnière, gomme d'origine). Le Đại Việt doit à plusieurs reprises lutter pour conquérir ou défendre son territoire, face au royaume de Champā puis à l'Empire mongol ; plusieurs dynasties rivales se disputent également la souveraineté du pays. Des populations - dans des circonstances infiniment moins dramatiques que sous la politique menée par les Khmers rouges au Cambodge voisin, mais néanmoins sous la coercition - sont déplacées à la campagne, dans des régions parfois hostiles[230],[232]. Les visiteurs étrangers tendent à appeler le Nord du Viêt Nam, gouverné par les Trinh, Tonkin, ce nom étant dérivé de Dong Kinh (« capitale de l'Est »), soit l'actuelle Hanoï. La ligne conservatrice entrave cependant la mise en œuvre de certaines directives du Đổi mới et les quelques revues apparues à la faveur du relatif vent de liberté sont vite contraintes à fermer. Nous invitons nos membres à consulter directement le site Delcampe afin de bénéficier de l'offre complète. Le Nord Viêt Nam lance en 1958 une nouvelle campagne de propagande pour réclamer la réunification du pays. Alors que Bảo Đại se trouve à Cannes, Diệm entreprend de chasser l'ex-empereur de la scène politique. Les solutions pour la définition ANCIEN D'INDOCHINE pour des mots croisés ou mots fléchés, ainsi que des synonymes existants. Ils y trouvent une terre fertile, mais exposée à des crues violentes et irrégulières. Devenu empereur, Napoléon III vise à développer à l'étranger l'influence politique et économique de la France, ce qui va être l'élément déclencheur de la première intervention française au Viêt Nam, soit la conquête de la Cochinchine. La république démocratique du Viêt Nam (Nord Viêt Nam), dont Hô Chi Minh est le président et Phạm Văn Đồng le Premier ministre, applique une politique communiste de stricte obédience. J.-C., quand la dynastie Han s'empare du royaume du Nam Việt[1]. Hô Chi Minh, dont le gouvernement n'est reconnu par aucune capitale, doit de son côté prendre acte du rapport de forces et traiter avec les Français. Le pays devient une destination touristique appréciée. Les Vietnamiens considèrent que cette dynastie semi-légendaire, identifiée au Viêt Nam proprement dit, est apparue en 2879 av. Les réformistes vietnamiens ne rencontrent pas plus de succès dans leurs entreprises que les révolutionnaires[123],[124]. Montigny soumet alors au ministre français des affaires étrangères, le comte Walewski, un projet de conquête de la « Basse-Cochinchine » - soit du Viêt Nam méridional - et assure que les Français seront accueillis par les indigènes comme des libérateurs. Les sociétés missionnaires et le pape lui-même font alors pression sur le roi Louis-Philippe en dénonçant les persécutions anti-chrétiennes et en lui demandant d'intervenir. Les Français reprennent progressivement le contrôle de la Cochinchine, et doivent affronter des actions de guérilla du Việt Minh, qui organise l'insécurité. La victoire du Đại Cồ Việt laisse cependant le pays exsangue, les récoltes ayant été anéanties. Au début de 1945, l'administration mise en place par Vichy est toujours en fonction en Indochine française, tandis que de Gaulle a désigné le général Mordant comme responsable des réseaux de résistance contre les Japonais, avec la tâche de préparer la libération de l'Indochine. Ils étaient sous la surveillance constante des gardiens, dont l’une des tortures favorites consistait à déverser de la poudre de chaux puis de l’eau sale sur les détenus, leur infligeant d’horribles douleurs. Environ 8 000 hameaux sont construits en 1962, ce que le gouvernement sud-vietnamien présente comme une réussite ; cependant, les populations rurales, déracinées et forcées de s'installer dans les hameaux, le vivent fort mal et sont d'autant plus tentées de rejoindre la rébellion. La signature du traité provoque une révolte, menée par trois mille lettrés, contre l'autorité de Tự Đức, accusé de brader le pays ; cette « révolte des Van Thân », accompagnée de nombreux massacres de chrétiens, finit par être matée, mais les tensions persistent. 2 - Jean de LA GUÉRINIÈRE, « Indochine, l'envoûtement », Paris, seuil, 2006, p. 36. Les Français, pour se garantir des appuis locaux, nouent des alliances avec les sectes caodaïste, Hoa Hao et Bình Xuyên, et comptent sur le soutien des catholiques vietnamiens. Cet article présente une liste de pays ou d'États aujourd'hui disparus. La division entre Nord et Sud, dont le XVIIIe siècle apparaît comme le point culminant mais qui se reproduit par la suite, constitue l'un des éléments moteurs de l'histoire vietnamienne. L'administration est réformée et la représentation vietnamienne élargie dans les diverses assemblées locales. Déjà ravagé par la guerre, le Viêt Nam est gravement handicapé dans ses efforts de reconstruction par l'embargo commercial que lui imposent les États-Unis après la chute de Saïgon : le gouvernement américain s'oppose également à ce que le Viêt Nam bénéficie des aides du FMI, de la Banque asiatique de développement ou de la Banque mondiale. En 1963, le mécontentement de la population sud-vietnamienne à l'encontre de Diệm et de sa politique autoritaire atteint son paroxysme. Bernard Fall, « Vietcong - The Unseen Ennemy in Vietnam », une cinquantaine d'ethnies aujourd'hui officiellement reconnues comme telles, période des Cinq Dynasties et des Dix Royaumes, Histoire de l'Empire colonial français pendant la Seconde Guerre mondiale, Coup de force japonais de 1945 en Indochine, l'une des pires famines de l'histoire du Viêt Nam, Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient, bombardement de la ville par l'artillerie française, Gouvernement central provisoire du Viêt Nam, Front national de libération du Sud Viêt Nam, interdiction qui leur est faite d'arborer leurs étendards, Gouvernement révolutionnaire provisoire de la république du Sud Viêt Nam, A la recherche de l'origine de la langue vietnamienne, https://www.mtholyoke.edu/acad/intrel/pentagon/pent11.htm, Penser le nationalisme révolutionnaire au Việt Nam : Identités politiques et itinéraires singuliers à la recherche d’une hypothétique « Troisième voie », Gouvernement révolutionnaire provisoire du Sud-Vietnam, Résolutions adoptées par l'Assemblée générale au cours de sa trente-deuxième session, Histoire de la marine française en Indochine de 1939 à 1945, Relations entre les États-Unis et le Viêt Nam, Les colonisations du Viêt Nam et le colonialisme vietnamien, Gouvernement révolutionnaire provisoire du Sud Viêt Nam, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Histoire_du_Viêt_Nam&oldid=178466627, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. », Le commandant Tisseyre, qui dirigea le bagne durant la Seconde Guerre mondiale, témoigne : « Il y avait 5 000 bagnards. La famille Trinh, dont la charge se transmet de père en fils, gouverne désormais le pays tandis que la dynastie Lê ne règne plus que symboliquement. En 932, le gouverneur Ngô Quyền bat l'armée chinoise, obtenant l'indépendance de fait du pays et inaugurant le règne de la dynastie Ngô[22],[23]. Bảo Đại réagit alors en organisant le mois suivant un contre-congrès, semble-t-il en partie à l'instigation des Français : les revendications indépendantistes s'y font également entendre. Doumer s'emploie à assainir la situation financière de l'Indochine française, jusque-là très coûteuse. Le développement de l'instruction aboutit à la formation d'une classe de lettrés, pour qui la civilisation chinoise constitue la seule référence valable. Le 14 juin 1949, l'État du Viêt Nam, réunissant le Tonkin, l'Annam et la Cochinchine sous une même autorité politique, est reconnu par la France[166]. Doudart de Lagrée meurt de maladie au bout de deux ans d'expédition, mais Garnier en revient convaincu que la bonne voie menant en Chine du Sud n'est pas le Mékong mais le fleuve Rouge. À Hong Kong, des nationalistes vietnamiens achètent des armes pour les envoyer au Đề Thám. La dynastie légendaire des Hồng Bàng contribue à entretenir l'idée d'une culture vietnamienne spécifique dès l'âge du bronze, et par conséquent antérieure aux mille ans de domination chinoise. Ayant reçu de Hanoï un message qui le presse d'abdiquer, il s'exécute le 25 août, et remet les insignes de sa souveraineté à une délégation du Comité de libération nationale. Le Sud Viêt Nam, entretemps, continue d'être politiquement instable. La Chine n'élimine pas la féodalité locale, mais la plie à ses intérêts : les seigneurs viêt trouvent leur place dans un système pyramidal, au sommet duquel se trouve l'empereur de Chine. Les dictatures sud-vietnamiennes et les Américains ont porté leur nombre à plusieurs centaines. Les heurts réguliers entre les Français et les Chinois, dont le gouvernement refuse de reconnaître le traité de 1874, signent le départ de la guerre franco-chinoise[80],[81]. Le nouveau souverain bat les armées chinoises en 987 mais, par réalisme, offre aussitôt à nouveau le tribut à la Chine. Le Nord Viêt Nam envoie à la guérilla des armes et des renforts de troupes de l'Armée populaire vietnamienne via la piste Hô Chi Minh, un ensemble de voies de communications dont la partie terrestre passe par le Laos, le Cambodge et le nord-est thaïlandais, ainsi que par des bretelles d'entrée au Sud Viêt Nam. Les pourparlers de Paris se déroulent en plusieurs temps et sur plusieurs années, les principaux négociateurs étant Henry Kissinger côté américain et Lê Đức Thọ côté nord-vietnamien. Au dos cachet TOURANE 30-7-36 ANNAM + cachet PARIS 9 VIII 1936 AVION + cachet arrivée LE MANS 10-8-1936 SARTHE, Au dos cachet REGISTERED 16 FE 1940 SINGAPORE + 2 cachets HANOI R. P. BIS 23-2-40 TONKIN + cachet arrivée HAIPHONG 23-2-40 TONKIN + griffe rouge SENT BY BANQUE DE L'INDOCHINE SINGAPORE, INDOCHINE Enveloppe De Chaudoc Timbre Ancien, INDOCHINE Devant D'enveloppe De Nam Timbre, Indochine 1946-49 Poste Timbre De Collection, INDOCHINE Carte Commerciale Médicale De Saïgon Timbre Ancien, INDOCHINE Cachet D'arrivé De Dap Cau Sur Carte Timbre Ancien, Indochine 1927 N°Yv. En 1833-1835, Minh Mạng doit mater la révolte de Lê Văn Khôi, à laquelle participent des chrétiens. Les États-Unis, de leur côté, craignent un basculement de l'Asie du Sud-Est dans le camp communiste, selon la logique de la « théorie des dominos » ; bien qu'ayant participé à la conférence, ils refusent de s'associer aux accords. En avril 1992, les États-Unis autorisent les ONG américaines à intervenir au Viêt Nam ; en juillet 1993, ils mettent fin à leur veto aux transactions financières des organismes internationaux avec le Viêt Nam. J.-C., date à laquelle l'empereur de Chine Wudi, de la dynastie Han, profite d'une guerre de succession entre les descendants de Zhao Tuo. La « neutralité positive » de Norodom Sihanouk vis-à-vis des communistes vietnamiens permet notamment à l'Armée populaire vietnamienne et à l'aide chinoise de transiter par le territoire et les ports cambodgiens[214]. 5-6. indomemoires Decoux fournit en outre de réels efforts en direction des autochtones, par une politique de grands travaux et d'amélioration des infrastructures, et un développement de l'instruction[129],[130]. Le pays souffre d'un déséquilibre croissant entre sa démographie et sa production agricole, la riziculture n'ayant guère progressé sur le plan technique. Libéré, il repasse dans la clandestinité et poursuit, notamment en Chine, sa carrière d'agent du Komintern[120],[121],[122]. Le système colonial développe par ailleurs une classe de professions libérales et de petits fonctionnaires vietnamiens, qui tendent à se franciser culturellement. Mais aussi des femmes et des enfants. Certaines de ces cellules de 1,5 mètre carré pouvaient contenir jusqu’à six détenus, les empêchant de pouvoir s’allonger pour dormir. Au total, à la fin des années 1960, Poulo-Condore comptait environ 10 000 détenus. Lê Chiêu Thống, décidé à reconquérir son trône, décide de s'allier avec la Chine : l'armée des Qing pénètre sur le territoire du pays, mais se livre à de nombreuses exactions, retournant la population contre les Lê. Dès 1879, le ministère français de la marine propose l'envoi de troupes face aux attaques régulières des Pavillons noirs, mais le gouvernement de la République hésite encore à se lancer dans un engrenage de conquête. Durant plusieurs décennies, la Cochinchine connaît une évolution entièrement distincte de celle de l'Annam et du Tonkin : un indigène vivant dans les protectorats a besoin d'un laissez-passer pour se rendre dans la colonie, dont il peut être expulsé par l'administration si celle-ci le juge indésirable. Arrivé à Hanoï en octobre 1954, Hô Chi Minh n'a pas à affronter d'opposition organisée, du fait de l'exil massif des catholiques vers le Sud. L'Annam, situé en dehors des courants commerciaux et handicapé par des conditions géographiques et climatiques difficiles, est, a contrario, une région nettement plus pauvre que le Tonkin et la Cochinchine : la colonisation agricole n'y démarre qu'après 1927 avec la pacification des plateaux. Gia Long promulgue en 1815 un nouveau code juridique, inspiré de celui des Qing. L'Asie du Sud-Est devient ainsi un front de la rivalité sino-soviétique, le Viêt Nam étant soutenu par l'URSS et les Khmers rouges par la Chine. Henry Kissinger et Lê Đức Thọ, pour cet accord, reçoivent conjointement le prix Nobel de la paix, que Lê Ðức Thọ n'accepte cependant pas[224],[222],[225]. Le 2 mai 1933, une ordonnance royale précise que Bảo Đại, alors âgé de 19 ans, prend personnellement la direction des affaires du pays. Il emmène le jeune fils de Nguyễn Anh à la cour de Louis XVI, et parvient à obtenir, le 28 novembre 1787, la signature d'un accord entre le Royaume de France et le « roi de Cochinchine ». La combinaison des sanctions internationales et de la mauvaise politique économique du gouvernement vietnamien a des conséquences désastreuses sur le pays, qui doit affronter des situations de famine[238]. L'Indochine française ne devient à aucun moment une terre de peuplement, les colons français étant peu nombreux : la « société coloniale » est dans les faits partagée entre les colons proprement dits, les fonctionnaires et les militaires. VAT: la philatélie qui donne envie de collectionner. Le nom d'Annam, qui désignait jusque-là le pays dans son ensemble, fait dès lors référence uniquement à sa partie centrale. L'armée française, entretemps, perd son chef : le général de Lattre de Tassigny, malade, quitte l'Indochine en novembre 1951 pour aller se faire soigner en métropole, où il meurt en janvier 1952[173]. Pierre Messmer et Jean Cédile, parachutés en Indochine pour y représenter le GPRF, sont capturés, l'un par le Việt Minh, l'autre par les Japonais. Dès le début de 1956, il mène une politique répressive pour éliminer les restes des anciens maquis Việt Minh au Sud : de nombreux « suspects Việt Minh » sont arrêtés, parfois torturés et exécutés, le simple fait d'avoir un lien de parenté avec quelqu'un ayant combattu les Français pouvant suffire pour être arrêté. En Chine puis au Japon, il prend contact avec des personnalités comme l'ancien régent Tôn Thất Thuyết et le réformateur chinois Kang Youwei et, par eux, s'initie aux idées des Lumières. La Grandière s'emploie à organiser l'administration de la Cochinchine : il maintient l'administration annamite mais doit remplacer les mandarins rappelés par Tự Đức par de nouveaux fonctionnaires indigènes, recrutés notamment parmi les chrétiens. L'hostilité entre les deux États vietnamiens - le Sud refusant d'organiser le référendum prévu par les accords de Genève, tandis que le Nord vise à récupérer le Sud et soutient l'insurrection du FNL (dit Việt Cộng) - conduit à une implication accrue des États-Unis et au déclenchement de la guerre du Viêt Nam. Dès les premiers jours d'avril, le Nord Viêt Nam fait savoir qu'il est prêt à entamer des négociations, sous réserve d'un arrêt total des bombardements et de tout acte de guerre contre son territoire. Cette description tend à faire penser que les habitants du Fou-nan sont ethniquement khmer. Diệm évince ses rivaux au sein de l'armée et des services de sécurité, contraignant notamment à l'exil Nguyễn Văn Hinh, le chef des forces armées. Les plantations de café et de thé des hautes terres constituent, dans ce protectorat, les bases d'une économie très fragile[95],[96],[97]. Les gouvernements de Nguyễn Văn Xuân et Trần Văn Hữu ayant démissionné, Bảo Đại entreprend de constituer un nouveau gouvernement, mais les différents chefs nationalistes se récusent, en premier lieu Ngô Đình Diệm qui vise une indépendance totale. Le nom de Fou-nan lui-même serait une transcription en caractères chinois du mot bnam, en khmer moderne phnom, qui signifie « montagne ». Révoltes et répressions se succèdent, renforçant chez le peuple Viêt un sentiment de cohésion nationale. Lors de son accession au trône, Gia Long demande à la cour des Qing l'autorisation de redonner au pays le nom ancien de Nam Việt (Viêt du Sud); mais les Chinois refusent, cette appellation évoquant par trop l'ancien royaume sécessionniste du Nanyue, dont une partie du territoire se trouve dans le Sud de la Chine. Le royaume de Champā, qui occupe le centre de l'actuel Viêt Nam, étend son territoire aux dépens des Khmers et a des relations conflictuelles avec les Viêt, faites de razzias et de pillages, mais aussi parfois de commerce, du début du IIe siècle à la fin du IXe siècle[19]. La résistance contre les Français ne s'éteint pas pour autant : si la pacification du pays est achevée en 1896, l'insurrection connaît ensuite plusieurs résurgences, ce qui la fait s'étendre sur plus de deux décennies[82],[83]. Plus de 73 millions d’objets actuellement en vente, Une communauté de plus de 1 million de membres, Un système garantissant la crédibilité de votre interlocuteur, Colonies et protectorats française (2618), La plus grande marketplace pour les collectionneurs. Pendant plusieurs années, ils restent dans le pays d… Le 9e congrès du Parti, en 2001, confirme le choix d'une « économie socialiste de marché » et de la cohabitation entre une libéralisation économique et un régime politique autoritaire[239]. Sur le plan politique, le VNQDD est soumis à une campagne de terreur durant les mois de juin et juillet ; ses cadres sont tués, arrêtés ou contraints à l'exil et remplacés par des dirigeants nationalistes favorables au Việt Minh. Le 12 juin, le gouvernement Laniel tombe ; Pierre Mendès France prend la tête du gouvernement et remplace Bidault à Genève, en se donnant pour objectif de parvenir à un accord de paix. La tradition chinoise veut au contraire qu'elles aient été capturées et décapitées. Nguyên Khanh a le plus grand mal à asseoir son autorité et doit bientôt céder lui-même le pouvoir ; il part en exil début 1965, à la grande satisfaction du général Taylor qui le jugeait peu fiable. Il poursuit également la colonisation en annexant temporairement le Cambodge et le Xieng Khouang (dans l'actuel Laos)[62]. La guerre d'Indochine prend fin, après avoir causé environ 500 000 morts civils et militaires et bouleversé la société indochinoise en provoquant l'exode vers les villes d'une partie des populations campagnardes. Ngô Quyền choisit comme capitale Cổ Loa, ancienne capitale du royaume d'Âu Lạc, à proximité de l'actuelle Hanoï; il passe l'essentiel des six années de son règne à lutter contre les tendances séparatistes des seigneurs Viêt, mais échoue à maintenir la cohésion du pays, bientôt divisé en douze seigneuries. Le régime de Bảo Đại, quant à lui, trouve ses cadres principalement au sein de l'élite urbaine et des propriétaires terriens, et manque de soutien populaire comme de légitimité électorale. L'affaiblissement du VNQDD permet à une nouvelle force politique de s'imposer. En 679, la dynastie Tang impose un régime plus strict de protectorat. Le nouveau roi réclame alors la province de Nghệ An aux frères Tây Sơn, qui s'étaient partagé le pays ; Nguyễn Huệ, à qui est revenu la province, marche alors sur la capitale avec ses troupes. Bảo Đại attend, pour revenir au Viêt Nam et prendre lui-même la tête du régime, d'avoir obtenu le règlement de la question de la Cochinchine et des garanties suffisantes quant à l'autonomie interne du Viêt Nam ; il prend cependant le risque d'impatienter ses propres partisans et de miner son autorité en entretenant sa réputation d'indolence.

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