MACROFORME 2016/2017
De ces formes qu’un oeil différemment ouvert a fait émerger de la matière naît une vibration, une densité nouvelle, un message de vie. L’oeil de l’artiste Kat Pibol est formé par sa passion des images microscopiques, des torsions de la fibre, qu’elle soit textile ou végétale. Kat Pibol donne ici à voir une possible représentation de la vie et offre à celui qui veut l’entendre, une leçon de relativité : cotons ou soies, laine tricotée ou polyester, chlorophylle ou cellules organiques ? Montrer en infiniment grand l’infiniment petit est une invitation à entendre le chant de la matière, à se laisser pénétrer de la puissance de l’organique, à laisser ces questions suspendues au bord des variations des choses de la vie.
On entre dans ce que l’oeil ne perçoit pas d’emblée, dans une échappée sur un monde infiniment petit qui fait la richesse des grandes oeuvres et leur originalité.
On se laisse alors emporter vers l’infiniment grand.
MACROFORM 2016/2017
From these forms, which a differently opened eye has made material emerge, a vibration has been born, a new density, a message of life.
The eye of the artist Kat Pibol is formed by her passion for microscopic images, the twists of the fiber, whether textile or vegetal.
Kat Pibol gives here a possible representation of life and offers it to the one who wants to hear it, a lesson of relativity: cotton or silk, knitted wool or polyester, chlorophyll or organic cells?
To show infinitely great, the infinitely small is an invitation to hear the song of material, to let oneself penetrate the power of the organic, to leave these questions suspended on the edges of the variations of the things of life.
We enter into what the eye does not perceive from the start, in an escape from an infinitely small world that makes the richness of great artwork and their originality.
We then let ourselves be carried away to the infinitely great.