La vision nomothétique et la vision idiographique en géographie, 2.1.6. Le paradigme est beaucoup plus englobant que le modèle, il représente la constellation complète des convictions, des valeurs, des techniques, etc., partagés par les membres d’une communauté scientifique donnée » (Khun, 1972). Montréal : Presses de lâUniversité de Montréal, 2000 (généré le 06 janvier 2021). ), 1989, Introduction aux méthodes des sciences sociales, Toulouse, Privat, 2e édition, 240 p. [4] GUÉRIN (J-P), GUMUCHIAN (H.), DEL VIGNA (C.), 1977, « Les mythologies de la montagne, étude comparée de deux corpus de textes publicitaires (application de la méthode AAD 75) », Revue de Géographie Alpine, Tome LXV, fasc. quel est le type de collecte de données ? TD de 2 pages en géographie monde : Méthodologie et cours sur les fuseaux horaires en géographie. Géographie). La définir, la structurer, la financer, Montréal, Presses Universitaires de l’Université du Québec, 196 p. CRAIG (W.), 1989, « GIS/SIG », La géographie appliquée, vol. 62La recherche d’explications ou la recherche de facteurs ou de causes a poussé les géographes à explorer plusieurs méthodes pour atteindre cet objectif, cela tout particulièrement à partir des années 50. Constitution d’un schéma opérationnel. 2.10) que la phase de mise au propre et de rédaction du mémoire ne doit jamais être rejetée vers la fin du temps disponible mais s’étendre, de manière progressive, sur toute l’année universitaire (ou sur deux années si ce laps de temps a été retenu initialement comme pertinent). Il faut donc passer par une série d’étapes nécessaires. 79Dans ce processus d’élaboration d’un modèle, l’imaginaire est mobilisé : « Le modèle est une œuvre produite par l’imagination au sens le plus strict puisque c’est la prise en compte d’éléments sélectionnés entre lesquels sont établies des relations pertinentes. La collecte des données est quantifiable pour deux variables ou plus. ), 1991, « Knowledge-dependant models of spatial behaviour », Geografiska Annaler, Series B, 73B (2), pp. La première façon est d’étudier transversalement un phénomène. Le chemin de l’apprentissage porte tout à la fois sur la connaissance (les données factuelles de la géographie) et sur le questionnement qui s’applique sur cette connaissance. 82Construire un modèle demande des fondements théoriques solides, la maîtrise d’une démarche scientifique dont chaque étape est raisonnée et justifiée, et l’acceptation des critiques des autres chercheurs. HULTMAN (J. Ainsi, faut-il décrire un état de la question, d’une façon intégrée et synthétique, des travaux les plus pertinents et les plus importants. 93Évidemment, selon le type d’approche, certains modèles s’inspirent plus d’une approche plus néoclassique ou économique, plus comportementale ou plus institutionnelle, ou encore sont plus orientés vers l’économie politique, etc. ), 1975, Distance decay in spatial interactions, Norwich, Geo Books, CATMOG, no 2, 35 p. THOMAS (R.W. 99Il s’agit ensuite de définir une stratégie de recherche afin d’atteindre les objectifs que l’on s’est fixés. CLARK (G.), 1984, Innovation diffusion: contemporary geographical approaches, Norwich, Geo Books CATMOG No. Un autre problème est celui du découpage géographique : à une même échelle géographique, les résultats peuvent changer si on change de découpage. La lecture régulière de la revue Futuribles ne peut être qu’un plus pour s’imprégner de l’intérêt de ce type d’analyse. Pourquoi telle « région » d’étude plutôt qu’une autre ? La modélisation remplit trois grands types de fonctions : 84Parmi les fonctions dévolues à la modélisation, il en est une centrale : participer à l’enrichissement voire à la construction d’une théorie. Pour cerner les contours de cette mythologie, une méthode informatique AAAD75 (Approximation Automatique de l’Analyse du Discours) a été utilisée et appliquée aux deux corpus constitués : les textes publicitaires de la saison hivernale et ceux de la saison estivale. Selon Guermond (1984), deux démarches peuvent être identifiées en matière de conception de modèles : 90Dans la construction de tout modèle, diverses étapes sont à respecter. ), BECKINSULE (R.P. Si la démarche déductive passe par la formulation d’une ou de plusieurs hypothèses, de modèles ou de théories, toute la construction de la recherche elle-même passe par des étapes plus solides et plus défendables : « ... la méthode hypothético-déductive permet de poser les problèmes au cœur même du sujet ou des systèmes, de s’appuyer sur une logique de raisonnement clairement indiquée et comprise » (Bailly et al. premières pistes de réflexion sur la méthodologie de lâenquête, et vous permettre de facilement mobiliser les ressources déjà existantes en la matière. Alternative Perspective on spatial Data Analysis. Ces derniers se développent dans le cadre de contrats signés entre les équipes de recherche relevant d’universités et des collectivités locales et territoriales, des associations de développement ou des bureaux d’études. 3, Newbury Park, Sage Publications, 96 p. BARBIER (R.), 1996, La recherche-action, Paris, Anthropos, 112 p. (Poche Ethno-sociologie). Dans la réalité des recherches, ces modes d’analyse interfèrent entre eux. Gumuchian, Hervé. 113L’idée essentielle à mémoriser, dès le début du travail de recherche, est la suivante : dans la mesure du possible, les investissements successifs doivent être immédiatement valorisés sous une forme quasi définitive ou du moins susceptible de l’être au moindre effort. Elle consiste à étudier une question de recherche à un moment donné ou concernant une période de courte durée. LUCKMANN (T.), BERGER (P.), 1986, La construction sociale de la réalité, Paris, Méridiens Klincsieck. ), 1992, « Modelling Interegional Interaction : implications for Defining Functional Regions », Annals AAG, 82 (1), pp. ), 1984, « The Geography of Geomorphologists in the United States », Professional Geographer, 36, pp. La préparation d’un projet de recherche exige, d’une part une réflexion conceptuelle et théorique sur le sujet, d’autre part, la conception d’un cadre méthodologique. MCMELLAN (A.G.), 1995, The consultant geographer : Private Practice and Geography, Waterloo, Department of Geography Publication Series, 216 p. MEYNAUD (H.Y. Le mémoire de recherche se rédige au cours de la dernière année de votre Master 2. quelles sont les caractéristiques de la « zone » d’étude ? En vérifiant si les actions entreprises ont permis d’atteindre les résultats escomptés. SCHILLING (P.A. ), 1985, The Nature of Physical Geography, London, Edward Arnold, 262 p. HAGGETT (P.), 1966, Locational Analysis in Human Geography, New York, St. Martin’s Press. 53M. 21-26. 43Selon C. Raffestin et A. Turco (Bailly et al., 1991), la conception idiographique est « destinée à produire des descriptions et des explications de phénomènes uniques et, par là même non répétables ». Les cas individuels peuvent être des sources suffisantes de connaissance. 66La recherche appliquée utilise une démarche orientée vers la solution d’un problème concret et immédiat. ), DUCLOS (D.), 1996, Les sondages d’opinion, Paris, La Découverte, 123 p. (Repères ; 38). Les termes de modèle et de théorie sont parfois utilisés l’un pour l’autre il n’en est rien : le critère d’évaluation d’une théorie est sa validité ; celui du modèle est son utilité. Détermination de la période d’étude, 2.6.2.4. la maîtrise d’outils de traitement et d’analyse de données (quantitatives et qualitatives). ou non-métrique (en terme topologique, anisotropique). Définir un problème de recherche. si l’étude permettra d’affiner les concepts ? 1591-1601. 71La recherche-action joue ainsi, en géographie, un double rôle : elle participe à une construction de la connaissance « de l’intérieur » ; elle devrait avoir un rôle de formation à l’égard du groupe concerné, étudié et impliqué tout en favorisant, si possible, un changement social voire socio-spatial (fig. 1, 258 p. HAGGETT (P.), 1990, The geographer’s art, Oxford UK, Cambridge Mass, 219 p. HAGGETT (P.), 1994, « Prediction and predictability in geographical systems », Transactions-Institute of British Geographers, 19 (1), pp. Il englobe un ensemble de processus qui décrivent ou expliquent plusieurs phénomènes de déplacement ou de circulation dans le continuum spatio-temporel. Construire des plans d’intervention qui permettent d’atteindre les objectifs souhaités. Merci, nous transmettrons rapidement votre demande à votre bibliothèque. C’est une représentation de la réalité qui permet une explication temporaire ou définitive d’un phénomène ou d’un système en cours d’étude : « Un modèle est une représentation schématique de la réalité élaborée en vue d’une démonstration » (Haggett, 1973 in : Dictionnaire de la Géographie, Economica, p. 311). La dénotation, le sens objectif d’un mot. Quelques rappels concernant le vocabulaire scientifique, 2.1.3. Les méthodes sont neutres par rapport aux valeurs. 3. BLALOCK (H.M. Jr.), 1984, Basic Dilemmas in the Social Sciences, Beverly Hills, Sage. On peut étudier un problème à micro-échelle (grande échelle géographique), à méso-échelle ou à macro-échelle (petite échelle géographique). 2.4). L’anthropologie des sciences : une vision constructiviste. ), VOIRON-CANICIO (C.), 1988, Variogrammes et structures spatiales, Montpellier, GIP-Reclus, Maison de la géographie, 56 p. DEMAZIERES (D.), DUBAR (C.), 1997, Analyser les entretiens biographiques : l’exemple des récits d’insertion, Paris, Nathan, 350 p. DESLAURIERS (J.P.), 1988, Les méthodes de la recherche qualitative, Québec, Presses Universitaires de l’Université du Québec, 153 p. DUNBAR (G.S. 68Le vieux débat opposant recherche fondamentale et recherche appliquée en géographie ne semble plus de mise, tant il apparaît évident que l’une et l’autre ne peuvent que s’enrichir mutuellement, la recherche fondamentale étant à l’amont et dans le même temps indispensable pour permettre l’essor de travaux de recherche appliquée (cf. Méthodologie de la recherche documentaire (5) - Virtuose - Les bases de données (BD) Identifier les bases de données pertinentes pour le sujet qui vous intéresse. 3. Une bonne gestion du temps, c’est une dépense d’énergie minimale. La rédaction du mémoire. Son utilisation comme mémento est ainsi conseillée de la 1ère à la 3e année de licence, en fonction des besoins particuliers de ⦠), 1992, La structure des révolutions scientifiques, Paris, Flammarion, 246 p. LACOUR (C.), PUISSANT (S.), 1991, « Géographie appliquée et science des territoires » pp. [5] TREMBLAY (M.A. 70La recherche-action éprouve souvent quelques difficultés à trouver pleinement sa place entre recherche fondamentale et recherche appliquée, au point même, dans l’esprit de nombre de géographes, de se superposer à cette dernière. Le concept ne se limite pas cependant à l’espace absolu ; c’est le concept d’espace relatif qui domine : il est à la fois support (contenant) et signifié (contenu). De cette façon, son efficacité devrait en être augmentée, sa gestion du temps de travail améliorée, son plaisir intellectuel – presque – garanti ! En effet, il y a ceux qui privilégient certaines variables comme la distance, la proximité ou le voisinage. l'épistémologie et la méthodologie de la recherche en SHS, dans différentes Universités (Masters et Ecoles doctorales) et dans le cadre de "Coup de Pouce Universitaire" à Lyon, qui aide plus spécialement les étudiants étrangers 1 . Le but de la recherche transversale est de déterminer les variations entre les différents cas. 55S’il existe bien une méthode historique ou une méthode sociologique, méthodes s’exprimant dans des exemples liés à des domaines particuliers, existe-t-il, pour autant, une méthode géographique ? Ce type d’analyse vise à définir – ou le plus souvent à redéfinir – des concepts, à les préciser, en les enrichissant. Le choix de l’échelle géographique oriente et influence les résultats. 47, no 1, pp. Cette « relecture » suppose une analyse dialectique et sémantique dans le but d’apporter une nouvelle perspective épistémologique par une reformulation conceptuelle, par l’intégration de nouveaux concepts dans un modèle ou une théorie, ou encore par une vision synthétique impliquant un effort d’intégration de ces nouveaux concepts au sein de modèles ou de théories existantes. CRESWELL (J.W. L’analyse synchronique ne saurait pour autant dédaigner, quand nécessaire, certaines évolutions, certains processus historiques dans la mesure – et uniquement dans la mesure – où ils peuvent être considérés comme des éléments forts d’explication de la situation présente. 2.6.2. 8Toute connaissance scientifique digne de cette appellation suppose qu’un certain nombre de préalables soient parfaitement maîtrisés : 9De tels préalables paraissent aller de soi ; malheureusement l’expérience prouve que trop d’étudiants se jettent à corps perdu dans un travail de recherche sans toujours maîtriser la totalité de ces domaines. Tester des hypothèses, des modèles ou des théories et les confronter à la réalité. 46La véritable remise en question de la géographie classique arrive dans les années 50 (cf. L’adéquation du modèle à une partie de la réalité est l’expression de la puissance de l’imagination scientifique » (Raffestin, 1983). l’étudier sur une période plus ou moins longue. Qu’est-ce qu’une méthode scientifique ? À titre d’exemple, dans le champ de l’aménagement du territoire, s’intéresser au développement local suppose de se pencher sur les diverses procédures mises en œuvre à cette échelle. En histoire géographie, en général la problématique est implicite. Enfin, sans doute est-il indispensable de bien distinguer le modèle du paradigme. ), 1977, Les méthodes de recherche en sciences sociales, traduit par D. Bélanger, Montréal, Les Éditions HRW, 605 p. TREMBLAY (M.A. c’est un espace uniforme, ou isotropique, où il n’y a qu’un mode de transport et où les coûts sont proportionnels à la distance ; la population est répartie d’une façon uniforme dans l’espace ; les lieux centraux fournissent des biens et services et exercent des fonctions administratives pour les zones avoisinantes ; les consommateurs se déplacent en fonction du bien ou du service au lieu le plus près ; les fournisseurs de biens et services sont des agents économiques motivés par la maximisation du profit et la recherche d’une localisation optimale offrant le plus grand marché possible ; les fonctions remplies par les lieux d’ordre supérieur ne le sont pas par les lieux d’ordre inférieur ; toutefois, ils offrent les services présents dans les lieux d’ordre inférieur ; les consommateurs ont le même revenu et la demande de biens et services est la même d’un consommateur à l’autre. ), 1968, Initiation à la recherche dans les sciences humaines, Montréal, McGraw, Hill, 425 p. TUAN Yi-Fu, 1976, « Humanistic Geography », Annals AAG (66), pp. 115Dernière remarque : certains sujets de mémoire du fait de leur thématique (études portant sur la fréquentation estivale d’une station touristique ou travaux de biogéographie consacrés spécifiquement au couvert végétal) exigent que la phase de collecte d’informations se situe, dans le temps, quasi au tout début de l’année universitaire, voire durant la période estivale, au moins dans le contexte français. Tremblay (1968) en suggère quelques-uns : 41Certes l’objectivité en sciences sociales est tout à fait souhaitable et nécessaire mais peut-elle l’être au même titre que dans les sciences naturelles ? ), 1994, Processus de recherche : une introduction à la méthodologie de la recherche, Sainte-Foy, PUQ, 276 p. PENA (O. Il en va ainsi pour les recherches bibliographiques initiales : prendre les références exactes de l’ouvrage ou de l’article selon les normes fiables de présentation, construire un résumé selon l’optique du sujet traité, prévoir les mots-clés pertinents ; autant d’attitudes qui éviteront une seconde lecture ou un retour aux sources documentaires en fin de travail, alors que la disponibilité en temps s’amenuise. BERTAUX (D.), 1997, Les Récits de vie, Paris, Nathan, 127 p. (128 ; 122, Sociologie). La vision nomothétique s’impose et l’accent mis sur la démarche scientifique en est l’un de ses fondements : « Le néo-positivisme logique a comme corrélat l’attention accordée aux procédures méthodologiques de preuve : on apprend à traiter les données par des méthodes statistiques de manière à mieux caractériser l’information, à en dégager les traits essentiels et à en faciliter la représentation » (Claval, 1993). WOLDENBERG (M.J.), 1985, Models in Geomorphology, Boston, Allen and Unwin, XVI, 434 p. ALPEROVICH (G.), 1993, « An explanatory model of city-size distribution from crosscountry data », Urban Studies, 30 (4), pp. 88Multiples sont les modèles en géographie : modèles de localisation et d’utilisation du sol, modèles de transport, modèles de croissance et de développement. 280 p. KENZER (M.S. 95Autre exemple que celui de W. Christaller sur la théorie des lieux centraux ; il vise à expliquer l’organisation spatiale des villes et de leur hinterland en fonction de leur localisation relative, de leur taille et du nombre de villes ou de lieux, chacune ou chacun étant fournisseur de biens et services pour les zones environnantes. une démarche qui mène à des généralisations dans le but de décrire et même dans une certaine mesure d’expliquer. 22Dans le cas présent, l’outil informatique a fonctionné comme « filtre neutre » appliqué à deux corpus comparables élaborés à partir de conditions de production homogènes ; 23– s’immerger totalement dans la « réalité » observée, afin d’essayer de l’appréhender de l’intérieur. En effet, c’est un raisonnement qui part de la formulation d’une hypothèse ou de la confrontation d’une théorie ou d’un modèle avec la réalité. C’est aussi l’espace des représentations et l’espace des pratiques (l’espace vécu), l’espace cognitif (la connaissance « objective » de l’espace), l’espace géométrique (selon le type de géométrie), etc. ), A practical guide to behavioral research : tools and techniques, New York, Oxford University Press, 297 p. TAYLOR (P.J. ), BÉGUIN (H.), 1995, Introduction à la géographie humaine, Paris, Masson, 5e édition, 192 p. BAILLY (A.) », Professional Geographer, 30, pp. Comparaisons entre démarche déductive et démarche inductive, Tester les relations entre deux ou plusieurs événements pour illustrer un processus théorique. La démarche inductive, quant à elle, est dans son esprit, plus descriptive, 52L’explication des phénomènes en sciences sociales et en géographie peut donc faire appel à des démarches variées mais qui ne sont pas exclusives les unes des autres3. La géographie, dans sa démarche, propose-t-elle une réponse spécifique à la question du « Comment ? Postulats relatifs à l’existence de l’objet étudié. Ces relations sont supposées plausibles : elles seront alors soumises à une expérimentation contrôlée. d’organisation, 80 p. (Coll. (1991, p. 139) on appelle hypothético-déductive « la déduction qui part de propositions initiales, provisoires et modifiables après vérification ». “Chapitre 2. Les recherches françaises en perspective », Paris, Colloque CNRS, Section 39, 3 novembre 1997 ; le texte proposé par Madeleine Brocard et Maryvonne Le Berre est intitulé : « Modélisation et espace », pp. Les géographes ont toujours été mal à l’aise pour définir leur discipline par rapport à son objet, ses théories, ses méthodes et sa démarche. 51Cette démarche est utile pour étudier un processus théorique ; pour formuler des hypothèses ou soulever des questions ; pour explorer une question ou un phénomène peu étudié. L’analyse documentaire doit tenir compte du ou des problèmes étudiés, des hypothèses de recherche, de la démarche méthodologique, des résultats et des conclusions des recherches antérieures (cf. ), 1991, « Épistémologie de la géographie humaine » in : Les concepts de la géographie humaine/sous la direction d’A. ), SANGUIN (A.L. A-t-on déjà observé le phénomène dans l’espace projeté ? 2.7. La place centrale occupée par la description, le recours systématique au diagnostic (spatial ou territorial), l’attrait pour l’état des lieux en sont autant de manifestations. Ce sont donc les façons de procéder, les modes opératoires directs mis en jeu dans le travail de recherche : 30Un accent outrancier mis sur la méthodologie peut conduire à quelques dérives que le chercheur se doit de conserver à l’esprit : 31Ces deux remarques d’ordre général ne condamnent pas pour autant – loin s’en faut – le nécessaire recours à une méthodologie clairement affirmée dans tout processus de recherche géographique. SINGLY (F. de), 1994, L’enquête et ses méthodes : le questionnaire, Paris, Nathan, 126 p. SOMMER (R.), SOMMER (B.B. En cas de doute, chercher tout dâabord votre domaine de 18Le chercheur suit de manière systématique un plan préalable. La méthode scientifique 2.1.1. La méthode est le principe directeur qui peut y conduire. Les recherches menées tendent à montrer qu’en matière scientifique les capacités d’argumentation, les effets de pouvoir et autres réseaux jouent un grand rôle dans la définition de la vérité scientifique, autrement dit de la pertinence ou non d’un fait, des résultats d’une expérience. BRADFORD (M.G. Il s’agit de fournir une description détaillée de chacune des étapes de la recherche en démontrant le réalisme, la pertinence et la faisabilité de votre projet ; puis, en s’assurant de la cohérence avec les objectifs et les hypothèses posés au préalable, ainsi qu’entre toutes les étapes. Chapitre 1. Pour le rationaliste, le critère de la vérité ne dépend pas de nos sens : il est intellectuel. C’est une construction intellectuelle : le raisonnement est basé sur la formulation d’une hypothèse dont le contenu peut être modifié ou reformulé après avoir été éprouvé. 2.1. Santa Barbara : National Center for Geographic Information and Analysis. La méthode est le principe directeur qui peut y conduire. Aydalot sur le rôle essentiel joué par la division internationale du travail ; d’autres théories ont été transférées des sciences physiques (théorie de l’entropie, de la diffusion). 92Ce sont des modèles qui tiennent compte explicitement de l’espace et qui sont une représentation plus ou moins simplifiée de la réalité. Pour le géographe, la collecte de données peut être selon L.L. Fig. Ce questionnement préalable doit s’accompagner de l’obsession de la validité des données recueillies. Démarche déductive et démarche inductive en géographie, 2.2. ƸÖÃðF!ð£LñyQø䪨TLË9÷ ´¤1ý«sF ©_£¥ÎÜgÑ°8©Á:{µx=I µI×Øc. une méthode, c’est-à-dire formuler ainsi la seconde question : comment la géographie procède t-elle pour étudier cet objet ? Il croit en la valeur de l’observation i. e. la sensation. Il faut distinguer la description du fait, qui doit toujours être objective, de l’interprétation qui peut être plus personnelle, à condition que les deux ne soient pas confondues » (Grawitz, 1993). Il est conçu en cinq parties. Est-ce décrire, comparer, expliquer, tester, prédire, modéliser... ? Sur ce même terrain, au moment de sa mise en œuvre, cette méthode trouve son expression dans des procédures concrètes : lors de la préparation puis de l’organisation et enfin de la conduite de la recherche. C’est une démarche d’exploration permettant l’étude d’un phénomène ou d’un problème dans le but de formuler des hypothèses de recherche, qui à leur tour, pourront être testées via une démarche déductive. DAUPHINÉ (A. Le plus souvent, on retrouve ce schéma théorique dans la littérature scientifique i.e. Celui-ci peut être défini comme « l’ensemble des actions concertées visant à disposer avec ordre les habitants, les activités, les constructions, les équipements et les moyens de communication sur l’étendue du territoire » (Merlin, Choay, 1988). Il illustre la structure d’un phénomène particulier avec sa logique propre ou permet la formalisation d’une partie de la réalité concrète pour mieux la comprendre. ), 1985, « Understanding and Predicting the Physical World » pp. ), HUGGETT (R.J.), 1980, Modelling in geography : a mathematical approach, Torowa, N.J., Barnes and Noble Books, 338 p. TINKLER (K.J.
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